La CECIDOLOGIE est la branche de la biologie qui étudie les GALLES.
Masses échevelées à la surface des plantes ou sphères parfaites aux différentes couleurs, les galles ont toujours frappé l'imagination. Quelques noms populaires: "balais de sorcières", "pommes du chêne", etc.

Vous avez déja vu des arbres, des arbustes, et même des plantes herbacées, se couvrir de formations curieuses, et de morphologie diverse, ce sont des galles.

Toutes les galles résultent du jeu de la plante avec un parasite. Ces formations constituent une réaction du végétal à la présence de cet hôte qui va vivre à ses dépens. Bien avant qu'on soupçonne l'origine, ces galles étaient utilisées pour divers usages. L'extraction des tannins de la noix de galle permettait le tannage des cuirs et la fabrication d'encre noire. 
De nombreux documents rapportent aussi les vertus thérapeutiques des galles pour soulager diverses maladies. A ces époques reculées, les galles se vendaient sur les marchés au même titre que les fruits ou légumes.
En Chine, depuis des millénaires, certaines galles ont servi à la fabrication de très belles laques.

Sur les photos du dessus on peut observer les détails de DIPLOLEPIS ROSAE. Il se forme des galles trés curieuses sur la plupart des églantiers sauvages, plus rarement sur certains rosiers cultivés. Ce sont des galles cynipides appartenant au genre diplolepis. La plus commune mais aussi la plus spectaculaire est celle de diplolepis rosae. l'extravagance de ces masses rouges et leur taille qui peut dépasser 10 cm, ont frappé l'imagination des gens depuis longtemps. Ces galles sont connues sous le nom impropre et d'origine Perse, de "bédégar" ( emporté par le vent ), ou encore de "barbe de Saint Pierre".Ces galles se forment sur les tiges et les feuilles , au cours de l'été. Les grosses galles renferment de nombreuses cavités larvaires abritant chacune une seule larve.

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