GUEPES SOCIALES

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Colonie annuelle fondée au printemps par une femelle fécondée ( reine ).

Nid en carton fabriqué à partir de bois. Les adultes se nourrissent de nectar et autres matières sucrées. La colonie disparaît à l'automne sauf les nouvelles femelles fécondées qui hivernent.

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PIQURES

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Allergie aux venins d'insectes

Premiers responsables des piqûres allergisantes : les hyménoptères, qui sont représentés sous nos latitudes par les abeilles, les guêpes, les frelons et les bourdons. Parfois graves, ces réactions allergiques peuvent être immédiates ou retardées (lors de la 2e piqûre). De la prévention aux traitements, tout pour vous sortir de ce guêpier !

Comme de très nombreuses personnes, vous n'appréciez pas de voir guêpes et frelons vous tourner autour. A juste titre, vous redoutez leurs piqûres très douloureuses. Mais si vous n'êtes pas allergiques, vous devriez vous en sortir avec un bouton qui disparaîtra rapidement. Si à l'inverse, vous êtes sensibles aux allergènes contenus dans leur venin, vous avez tout lieu de vous inquiéter et d'afficher la plus grande prudence, les conséquences peuvent être graves.

Des piqûres mortelles

Moins d'une personne sur 100 serait allergique au venin d'hyménoptère, c'est-à-dire aux guêpes, aux abeilles, aux bourdons ou encore aux frelons. Pourtant chaque année, les piqûres de ces insectes entraînent une vingtaine de décès.


En cas de piqûres, on peut observer deux types de réaction :

  • Des réactions locales, avec douleur, rougeur et induration au niveau de la piqûre ;
  • Des réactions générales, avec éruption généralisée, oedème au niveau du visage, difficultés respiratoires avec sifflement, voire malaise avec chute de la tension.

Ces réactions générales peuvent être graves et parfois fatales. Elles surviennent principalement chez les personnes ayant déjà présenté une réaction généralisée à une piqûre d'hyménoptère. Alors qu'il faut plusieurs centaines de piqûres pour tuer une personne non allergique, une seule piqûre suffit pour une personne sensibilisée à ce venin.

Quelques conseils pour se protéger

Les personnes allergiques devront limiter les risques. Ainsi, on leur conseille :

  • D'éviter les promenades ou les pique-niques à proximité d'une zone d'apiculture ;
  • De ne jamais marcher pieds nus dans l'herbe ;
  • D'éviter l'usage de parfums ou eaux de toilette car ils attirent les insectes ;
  • De porter des vêtements couvrant bien le corps et de couleur claire (les couleurs sombres attirent les insectes piqueurs) ;
  • De desservir rapidement la table pour les repas pris à l'extérieur. La viande, mais aussi les melons et toutes les substances sucrées, attirent volontiers ces hôtes indésirables ;
  • En présence d'un essaim d'abeille ou d'un nid de guêpes à proximité d'une habitation, de le faire détruire par une entreprise de désinsectisation, ou, en cas d'urgence, par les sapeurs-pompiers.

Si ces insectes venaient à tourner autour de vous, ne faites pas de grands gestes pour les éloigner et restez calme.

Comment réagir en cas de piqûre ?

Les réactions locales nécessitent l'ablation la plus rapide possible du dard, lorsqu'il est resté fiché dans la peau, en prenant soin de ne pas presser sur la glande à venin, et l'application locale d'une solution désinfectante.

Si des signes de réaction générale surviennent, en cas de piqûre sur le visage ou dans la bouche, ainsi qu'en cas de piqûres multiples, il faut appeler immédiatement le Centre 15. Le médecin du SAMU indiquera la conduite à tenir en attendant l'arrivée des secours.

Les personnes ayant déjà présenté un accident allergique aux venins d'hyménoptères d'avoir toujours à portée de main un kit d'adrénaline injectable prête à l'emploi, prescrit par un médecin et utilisable par le patient lui-même ou par son entourage.

Enfin, il faut savoir que la désensibilisation est particulièrement efficace pour ce type d'allergie. Selon le Dr Pierre Hordé, allergologue, "on obtient, avec les venins d'hyménoptères, des taux de réussite supérieurs à 90 %". Ce traitement s'effectue en milieu hospitalier sur une à quatre journées selon le protocole utilisé, puis se poursuit chez le médecin traitant.

Aude Maréchaud ( DOCTISSIMO )
Mis à jour le 20 avril 2011